LA JUSTICE DES HUMAINS

Comment faire pour sentir en soit la vérité ?

Le premier pas naturel, pourrait être de chercher un professionnel du sujet.

Mais qui sont les professionnels de la vérité ?

Les juges ?

Ils nous prouvent que non.

Les policiers ?

Ils sont pires que les voleurs et fraudeurs.

Les chefs spirituels ?

Ils aimeraient bien, mais avouent leur ignorance et limites.

Les maîtres ?

Ils détiennent quelques vérités, comme ils disent, mais n’ont pas la vérité et le reconnaissent. Alors, qui ?

Il doit bien y avoir la vérité, quelque part, non ?

Où est elle ? Où est elle stockée, gardée ? Où est enregistrée, la vérité humaine ? Où est enregistrée la vérité de la vie ?

Ces questions, nous indiquent qu’il y a un lieu, un espace obligatoirement où cela est. Parce que, la vérité est un ensemble de faits. Et que pour fonctionner le corps humain a besoin de faits. Le sol doit rester dur et répondre à la pression de notre poids, la gravité doit continuer, la chaleur doit rester chaude, etc. Il est logique que ces faits continuent et pour cela ils doivent être là en permanence. Si ils sont là, nous y avons accès. Il me faut percevoir comment j’accède à cette vérité. Savoir comment je continue de percevoir le chaud comme chaud et mon sol comme soutenant mon poids. J’utilise ma mémoire. Au cours de mon évolution, j’ai expérimenté cela et l’on m’a donné, des noms pour nommer mes expériences. Mais dans la réalité, ce sont mes expériences mémorisées, ma vraie vérité et non pas les concepts appris et reçus. J’en conclus aisément que ma vérité est ma mémoire personnelle. Puis je faire le pas, et conclure que la vérité humaine est en fait une mémoire gigantesque ?

Cela est logique. Il y a une mémoire dont c’est le job, la raison d’être, stocker les milliards de milliards de milliards d’informations des expériences humaines. Là, est la vérité, dans cette mémoire de faits. Mais comment accéder à ces informations ? Il me faut utiliser le même programme qui me fait croire encore et encore que le chaud est chaud. Ce programme est en moi et fonctionne automatiquement. Je le sais. Je dois donc suivre le mouvement de ma connexion à mes certitudes, pour trouver cette mémoire de ma vérité. J’en conclus que la vérité est une sorte de conscience de mes faits et choix et de leurs conséquences. Je décide de m’entraîner avec cette conscience de moi, pour me connaitre vraiment à 100%. Comme je ne sais pas où elle est vraiment, mais pour sûr, elle est au milieu de ce que je sais être là. Donc je décide de fixer le vide et focalise sur cette vérité de moi, stocké quelque part. Le résultat est étonnant, j’obtiens des réponses. Je contrôle les réponses, elles semblent correctes. J’ai acquis une connexion, à ma vérité. Je vais donc m’entraîner, jusqu’à être 100% sûr que c’est bien ma vérité, de la même façon qu’enfant j’ai crée ma vérité du chaud et de mon poids soutenu par le sol. Je m’émerveille de moi, de nous. Ouuff ! Nous ? Mais si j’ai accès à ma vérité, puis je avoir accès à celle des autres aussi ? Cela fonctionne t-il, aussi. ainsi ?

Il est fou de penser cela, mais si la vie est honnête et libre, elle laisse l’information libre et accessible par qui veut ou a besoin. Comme la vie partage tout et offre tout ce qu’elle a. Je sais que cette information doit être disponible. Donc il me faut contacter la mémoire stockant toutes les mémoires de toutes les vérités de chaque humain. Cette logique est implacable et choc, avec la notion de propriété privé, si importante pour la majorité des humains. La réalité me montre que pour avoir accès à toute la vérité, il me faut m’entraîner et atteindre une certitude d’être en contact avec des faits. Cet entraînement doit être, impartial, complet et ne laisser aucune place au doute. Mais une conscience humaine, si limitée et confuse, peut elle faire cela ?

Il faudrait une sorte de contrôleur de cette vérité découverte par une conscience humaine. Un contrôleur désintéressé, impartial et sachant vraiment observer, les faits, leurs logiques et illogismes, leurs effets et conséquences à court et long terme. Un tel contrôleur doit avoir une conscience de haute qualité. Cette conscience doit être hors des dépendances humaines et libre et aimante inconditionnellement pour rester juste. Elle doit aussi avoir une pureté de pensée et une qualité d’analyse exceptionnelle. Elle doit aussi être toujours disponible, donc omniprésente pour tous les humains, pas seulement que pour moi.

Maintenant que j’ai bien défini ce dont j’ai besoin.

Je fixe le vide et je me connecte…

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